Nous savons aujourd’hui que l’utilisation abusive des produits phytopharmaceutiques de synthèse a conduit à une double impasse :
Tout d’abord, une impasse sanitaire et environnementale puisque les produits auxquels nous avons fait confiance pendant des années pour protéger nos cultures sont à leur tour apparus comme une menace pour notre santé et la pérennité des écosystèmes.
Mais également, une impasse technique avec une apparition de résistances chez les bioagresseurs et une perte d’efficacité des produits de traitement conventionnels : A ce jour, à l’échelle mondiale, l’efficacité des produits de traitements ne dépassent pas les 60% y compris dans les pays où l’agriculture est la plus intensive.
Ces prises de conscience ont débouché sur la Directive Européenne 2009/18 et sur la mise en place de plans nationaux d’action dont le plan ECOPHYTO en France qui vise une réduction de 50% des pesticides à l’horizon 2025 et qui reposera sur des mutations profondes des systèmes de production.
La loi LABBÉ interdisant l’utilisation, la détention de pesticides de synthèse pour les jardins publics et amateurs est désormais d’actualité.